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Petit Verglas

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29 mai 2007

Rando Réunion, 8ème jour

Ouite ième jour de détention pour Ito.

Bon bon je sais je vieillis. Quand j'ai fait le GR20 en Corse à 19 ans, il était hors de question qu'un seul kilomètre du parcours ne soit pas foulé par mes jambes (qui  entre temps sont devenus les plus belles du O'Sullivan, mais ça c'est une autre histoire).

Donc ce matin là nous quittons le Gite pour prendre un bus qui va nous faire gagner deux bonnes heures de marche en nous déposant au sentier du col du Taibit (j'adore le nom de ce col!). S7000401Je prétexte que le sentier est fermé pour prendre la navette, ouai moi même, celle qui fait emprunter à Ito des sentiers fermés depuis le début de la semaine....

mon sac est trop lourd, je marche très lentement. Ito est devant, enfin c'est ce que je crois. Il c'est éloigné du sentier un moment, et Mireille le petit escargot (mais je laisse pas de trace là) l'a doublé sans s'en apercevoir. Je grimpe lentement mais surement pendant que Ito m'attend en contrebas. Au bout de 3/4 d'heures il fini par comprendre que je suis devant. Effrayé à l'idée de m'avoir laissé seule abandonnée dans la montagne, il entame une ascension fulgurante! De mon coté je suis très contante que Ito prenne un peu d'indépendance et je constate avec plaisir qu'il ne m'attends pas. Enfin il apprend à être égoiste, au moins j'espère qu'il m'attendra au col. En veritée, je porte la bouffe pour le midi donc je sais parfaitement qu'a un moment ou à un autre il aura besoin de moi. Je prend des photos du paysage, on voit la mer c'est beau!
S7000408a suivre

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16 avril 2007

WE à la Forge

100_3229Comment j'ai forgé un couteau presque toute seule, avec l'aide du forgeron coutelier d'art. Je vous laisse les coordonnées, dès fois que vous vouliez aussi faire un petit stage. Je vous conseille également la visite du musée de la Faux de Pont Salomon

Christophe Mezzasoma
Le foultier
Rue des Martinets
43330 Pont Salomon

Fixe: 0477358749 / Mobile: 0671107571


1 ere étape sur la photo du dessus:

Le feu, le forgeron doit maîtriser totalement cet élément. La qualité de la lame va en dépendre. A part aller chercher le bois je ne participe pas à cette étape qui est peut être la plus complexe. Il faut une veritable formation et beaucoup de pratique avant de réussir à faire un feu de forge correct, et ça ne s'improvise pas.

2 éme étape, le forgeage:

100_3235On chauffe la lame et on tape dessus, on chauffe, on tape. Le but consiste à lui100_3231 donner la forme voulue. Alors bien évidemment, il faut taper avec précision et intelligence. Inutile de vous dire que quand on n'a pas la technique c'est physiquement très difficile, et parfois, cela manque cruellement d'efficacité et de précision. Enfin je me débrouille pas trop mal. Le forgeron met moins de 30 minutes à forger la même lame, j'essai de reproduire exatement ces gestes, mais ça me prendra beaucoup plus de temps: DEUX HEURES! et encore il m'aide par moment.

3 et 4 èmes étapes: Le trempage et le re-cuit .

13 avril 2007

Rando REUNION 2007 7 éme jour

Aujourd'hui nous devons descendre à Ciloas à 1200 m d'altitude. Mais nous allons dans un premier temps faire un aller-retour au sommet du piton des neiges à 3071m. Soit un total de 2300 mètres de dénivelé dont 1800 en descente. Je sens que je vais souffrir!S7000302

Il a plu des cordes toute la nuit et le temps au refuge est mauvais, brouillard et bruine!

Nous plions le camp et laissons nos sacs au refuge de façon à être tout légers pour monter sur le point culminant de l'île. Le groupe de la veille a décidé de ne pas monter, ils n'ont pas envie de se rajouter 3 heures de marche pour, une fois arrivée au sommet, ne rien voir. Ito et moi sommes très optimistes comme à notre habitude, et sommes persuadés que le temps, changeant, va nous être favorable. Nous ne le regretterons pas ; en fait les nuages montent jusqu'au refuge mais pas au-delà. Entre 2500 et 3000m le ciel est totalement dégagé. Arrivés au sommet, nous sommes toujours au dessus des nuages. A défaut de voir les reliefs de l'île nous allons découvrir une mer de nuages du coté ouest de l'île. Le cirque de cilaos est en revanche à peu-près dégagé.

Je suis impressionnée par les pentes verticales sous mes pieds, par la beauté sauvage et brute de ces paysages. Plein de couleurs... Franchement, je vous conseille de bouger vos fesses jusque là-bas pour aller profiter du spectacle. On est vraiment peu de chose! AYE enfin ! ;-) .S7000270

Je fais une pause, 10 mètres avant le sommet. A cet endroit, il y a des murets en pierres montés en forme de cercle ouvert de façon à protéger la tente du vent si vous passez la nuit au sommet. Nous regrettons de ne pas avoir su plus tôt que nous aurions pu poser le bivouac ici! Une autre fois peut être...

Ito se dirige vers le point culminant, pendant que je médite sur la vie, l'univers et le reste. Il revient plus tard suivi d'un petit chat trop mignon qu'il a trouvé au sommet et qui n'arrête pas de miauler (il veut bouffer). Je pars à mon tour au sommet pour admirer le point de vue: vraiment peu de chose!

S7000286Nous redescendons au refuge...suivi par le petit chat. Ito est allé lui promettre de lui filer la moitié de sa portion si il venait jusqu'au refuge pour le déjeuné! Nous déjeunons, avec le chat, nous récupérons nos affaires et c'est reparti. Descente en raidillons jusqu'à Cilaos! J'ai mal aux genoux, aux pieds au jambes! je me plaint. Ça fait plaisir à Ito de voir que je souffre et que lui se porte comme un charme. Il se sent fort et viril! il propose même de récupèrer des affaires pour m'alléger. Il va être mon sauveur! si j'accepte de lui filer des affaires. Mais je ne le ferais pas, ça me donnerai l'impression d'échouer!

Sur ce beau sentier je vais prendre mes premières photos de fleurs.

Arrivés à Cilaos pleins d'heures plus tard, nous nous arrêtons dans un gîte très sympa, super rapport qualitéS7000354 prix, nous décidons de faire une pause d'une journée à Cilaos. Le soir direction le resto ou nous allons boire du punch, du vin de Cilaos et du carri! HUMMMMMMM c'est bon!

étape suivante: le Cirque de Mafate

11 avril 2007

Chevreuse 9-04-07

Les motos se reposent à Dampierre

S7001033

7 avril 2007

Rando REUNION 2007 6 éme jour

en contrebas. 15 minutes à peine et mon

Nous sommes à Bourg-Murat. A huit heures du matin nous partons en voiture avec la patronne du gîte qui nous avait proposé la veille de nous déposer au début du GR. Nous évitons donc une marche fastidieuse d'une heure sur la nationale et sur la route forestière. Nous sommes ravis, pleins d'entrain, le Piton des neiges est totalement dégagé. La grosse montagne qui se trouve en arrière plan, c'est le piton des neiges, c'est là où nous allons aujourd'hui! Un peu plus loin, sur la jolie route forestière de la photo, le GR part sur la gauche au niveau du parking. Il y a 3 voiture sur le parking et un panneau: SENTIER FERME!  j'essaie de joindre la maison de la montagne pour essayer de savoir si ce panneau est d'actualité. Je suis persuadée que l'ONF a juste oublié de l'enlever. Impossible de les joindre, quand à "Allô sentier" c'est pratique si on connaît bien la région, impossible de m'y retrouver avec tout ces noms de chemins! Une voiture de service de la gendarmerie de la montagne arrive alors. Les deux jeunes militaires n'en savent pas pas plus que nous, ils sont juste venu récupérer leur chef parti faire un footing. Le chef arrive peut après. Il est vraiment charmant (Traduction pour les co-pines: Il est BON!), en plus de courir vite dans la montagne, il est très serviable. Il téléphone je ne sais où, et nous annonce que le sentier est ouvert, nous pouvons l'emprunter!.

 

Nous apprenons alors que le sentier que nous avions pris le 1er jour pour nous rendre au Piton de l'eau était fermé. Ce qui ne nous étonne pas outre mesure au vu de l'état et des difficultés que nous avons eu ce 1er jour. Nous commençons à monter et ne tardons pas à tomber sur les hommes de l'ONF qui nous confirment que le sentier est bien fermé. Nous ne manquons pas de les remercier pour le formidable travail qu'ils effectuent et nous continuons notre chemin.

 

Bourg-Murat est à 1600 mètres et devons passer la nuit vers le gîte de la caverne Dufour à 2500m. Ça monte, ça monte. Trois heures plus tard: tiens ça descend sec! et nous nous retrouvons de nouveau dans les nuages, mon brumisateur perso est de retour! Fini les points de vue. Nous nous arrêtons pour déjeuner c'est incroyable comme c'est bon une boite de sardine et du pain en rando!

 

Nous redescendons pas mal dans une forêt tropicale à flan de montagne, ça fera autant de mètres à remonter: Il a déconné l'ingénieur paysagiste!
Nous débouchons sur une sorte de plaine marécageuse toujours dans le brouillard. Nous sommes...en Écosse!

 

Nous remontons ensuite par un chemin plein de pierre, nous avons l'impression de marcher dans le lit d'un ruisseau, d'autant qu'il pleut et que l'eau coule le long du sentier. Nous croisons une équipe de course, ils se font un petit A/R dans la journée au Piton des neiges...un petit décrassage quoi!

 

Il bruine vraiment beaucoup! nous finirons par arriver à la crête qui surplombe le cirque de Cilaos. Nous devons la longer sur 200 mètres de dénivelé pour arriver au Refuge. Comme nous avons du temps avant la nuit, nous décidons de faire une pause jusqu'à ce que les nuages se dégage et que nous puissions voir Cilaos.

15 minutes plutard:S7000247

Nous arrivons au refuge, il pleut des cordes, nous montrons la tente et profitons du fait que le refuge soit presque vide pour préparer notre popote dans la grande salle de restauration.
Nous retrouvons le groupe (plein de parents avec des enfants) qui suit le même parcours que nous depuis le refuge du volcan. Ils sont seuls au dortoir qui affiche souvent complet. Normal: Tout les sentiers qui mènent à ce refuge sont fermés! Ils ouvrent demain. Vers 21 heures nous partons dans le noir complet et par une pluie battante à la recherche de notre tente, Nous ne voyons absolument rien avec notre lampe de poche. Surtout Ito qui lui à de l'eau plein les lunettes, lui ne voit rien du tout. Par le plus grand des hasards, nous retrouvons la tente, qui est toujours étanche!

 

 

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7 avril 2007

Le parcours trekking réunion 2007

En attendant une carte un peu plus détaillée voici en gros notre parcours au départ de la plaine des palmistes.carte_reunion_complete

3 avril 2007

Rando REUNION 2007 5 éme jour

Nous reprenons le sentier jusqu'à l'oratoire St Thèrese. Nous bifurequons sur le GR qui descend vers la plaine des Cafres.
Du beau soleil jusqu'à la pause déjeuné aux kiosques à l'endroit ou le GR croise la route départementale qui mène au volcan.

 

Les kiosques: A la Réunion, l'ONF a aménagé des aires de Picnic, de jolis kiosques en bois et en pierre, table, bancs, et barbecue!

S7000191

Assouplissement après déjeuné

Après la pause, nous traversons un petit bois avant d'entamer une descente interminable dans la campagne Normande (5 heures de marche au lieu des 2h30 annoncés, nous n'en voyons pas le bout). Il ne manque rien: la végétation, le temps, les vaches. Quel contraste avec la forêt tropicale de la plaine des palmistes! La progression est difficile, le sentier est raviné et boueux sur la majorité du parcours.

 

Vers 17h, nous débouchons enfin sur la nationale. Elle coupe perpendiculairement le GR que nous quittons pour nous rendre à Bourg-Murat 3km plus loin. Nous nous arrêtons dans le 1er gite à l'entré du village. Une douche chaude, un vrai lit...le luxe!

31 mars 2007

Rando REUNION 2007 4 éme jour

Ou comment nous avons marché sur la lave encore chaude !

Ce matin là, laissons nos affaires au refuge et partons avec un petit sac qui contient notre déjeuner, de la crème solaire et de l’eau pour la journée.

 

Le temps est parfait...pour l'instant. Une montée rapide, et nous sommes à la crête. Un sentier bascule à la vertical sur l’enclos Fouquet. A peine passé sur ce versant nous sommes fouettés par des vents violents qui transportent de fines gouttelettes d’eau. Nous sommes dans le brouillard et nous ne voyons presque rien. C’est tout juste si nous apercevons en contrebas le Formica Léo.

 

Nous descendons dans le brouillard vers l’enclos Fouquet. Je suis un peu déçue de ne pas avoir pu profiter d’une vue dégagée à ce moment là. Mais qu’importe, au retour, en fin de journée une éclaircie aussi soudaine qu’inattendue me permet de voir enfin une partie de l’enclos Fouquet, le Formica Léo juste en contrebas et le piton de la fournaise au dernier plan.

 

Dans l’enclos, des panneaux mettent en garde les randonneurs. Nous allons marcher sur un des volcans le plus actif du MONDE ENTIER, comme je me plais à le rappeler une bonne centaine de fois pendant la journée. Ito fera preuve de beaucoup de patience puisque comme vous pouvez le constater, il n’a pas profité de cette journée pour me faire tomber dans le cratère, ou me maintenir la tête dans les fumeroles de souffre qui s’échappent des failles.

 

En conséquence de quoi il est exigé des marcheurs qu’ils suivent le balisage et ne s’en éloigne sous aucun prétexte. Notamment aux abords du grand cratère. Les récentes éruptions en ont fragilisés le sommet. Le cratère Dolomieu est entièrement cerclé par une faille et le sommet menace de se détacher à n’importe quel moment.

 

Une belle éclairçie permet de voir le formica léo que nous avons dépassé avec en arrière plan la falaise par laquelle nous sommes arrivés.

 

(Maman, si tu cliques sur l'image elle s'agrandit, et arrête de poster des commentaires incompréhensibles!)

S7000119

Nous suivons donc les traces de peinture qui nous mènent au pied du piton de la fournaise, dont le sommet est toujours dans les nuages. Nous entamons l’ascension sur le flan du volcan sur les laves refroidies. Il n’y a ici absolument aucune végétation. Si dans l’enclos nous avons pu voir quelques rares mousses, sur les coulées de lave qui composent les flans du volcan, rien ne pousse.

 

Plus nous approchons du sommet plus l’odeur œuf pourri du souffre est intense. Juste à l’endroit de notre arrivé au sommet, le sentier passe à trois pas à peine du bord du cratère Bory. Je franchi les quelques mètres qui me sépare du bord pour me pencher au dessus du gouffre. J’ai beau ne pas avoir le vertige, la paroi intérieure est totalement à pic et la profondeur est impressionnante. Je constate que la paroi sur laquelle je me penche est relativement fine et je décide de ne pas rester là plus longtemps.

 

Toujours dans le brouillard. Nous décidons de contourner les cratères par le nord. Peu de temps après avoir pris la direction de la soufrière annoncé à 30 minutes, des vents extrêmement violents accompagnées de pluies abondantes ralentissent notre progression. Ito me somme de rebrousser chemin. Il considère qu’il serait trop dangereux de continuer dans de telles conditions. De mon coté sachant le temps changeant et espérant une amélioration, je propose de continuer au moins jusqu'à la soufrière plutôt que d’abandonner si près du but. De plus, contrairement à la majorité des personnes que nous avons croisé depuis le matin, nous sommes équipés pour la haute montagne et le temps si il n’empire pas trop, peut rendre notre marche inconfortable. Sans donc lui demander son avis, je continue. Il a peur de me laisser seule et que quelque chose m'arrive, il me suit à contrecoeur. Je vois qu’il est très fâché, et ça m’amuse beaucoup de n’en faire qu’à ma tête.

 

20 minutes à peine et nous sommes à la soufrière ou nous nous arrêtons pour déjeuner., Il n’y a plus aucun touriste, le temps a eu raison d’eux. Notre pause déjeuné est assez rapide nous sommes au bord du cratère nous avons pu voir les failles qui l’entoure, le paysage est réellement hostile. Cela lui donne un charme particulier, mais il n’empêche que nous ne prenons pas le temps de faire une sieste et aussitôt le bout de saucisson terminé nous reprenons notre périple. Nous sommes toujours plus ou moins dans le brouillard, mais le vent est complètement tombé et il ne pleut plus. La partie suivante n’est pas accessible aux randonneurs en période de pré-alerte puisqu’il s’agit du coté du volcan par lequel s’échappe les coulés de laves lors des éruptions. Le sentier a été réouvert il y a 6 jours seulement. La dernière éruption datant de moins d’un mois les laves ne sont pas encore totalement refroidies et le sentier a été retracé par endroit afin de nous permettre de les traverser avec un maximum de sécurité.

 

Le tour est plus long que ce que nous pensions, certainement l'instabilité des lieux nous incite à rester ici le moins longtemps possible. Pourtant le paysage est étonnant, je n’ai jamais rien vu de tel, et nous nous félicitons d’avoir finalement décidé de faire le tour du grand cratère Dolomieu.

 

Retour au cratère Bory. Nous re-descendons le flan du volcan et je ne cesse de dire à Ito à quel point il est dommage que nous n’ayons pu faire le tour sans brouillard. Le sentier passe à moins de 5 mètres, par endroits, du bord du cratère et je suis persuadée qu'une vue dégagée nous aurait permis de voir en partie l’intérieur du cratère et bla bla et bla bla. Lui qui est espagnol (entre autre) afirme que les français passent leur temps à se plaindre. C’est donc avec un plaisir non dissimulé que mon cher Ito me dit au moment ou nous arrivons dans l’enclos au pied du volcan « retourne toi tu vas être dégoûtée ». Plus un nuage, totalement dégagé ! JE SUIS ECOEUREE ! POURQQUUUUUUUUUOIIIIIIIII !???!

 

Le retour en fin d’après midi se fait par le même sentier que celui emprunté à l’allé, mais sous le soleil cette fois-çi. Nous sommes très contents de ce premier volcan. Et oui, à la fin de cette journée je sais que ce volcan est le premier d’une longue série. J’ai déjà fait l’Auvergne, alors direction les Eoliennes !

30 mars 2007

Rando REUNION 2007 3 éme jour

Troisième jour de détention pour Ito.

 

Nous reprenons notre marche pour tomber quelques mètres plus loin sur l'Oratoire Sainte Thérèse nous étions à peine à quelques pas de notre deuxième étape quand la nuit nous avait forcé la veille à monter notre camp en catastrophe! La journée de marche d'hier a été très longue et très éprouvante.

 

Nous descendons  de quelques centaines de mètres et traversons la plaine des sables. Que c'est joli on se croirait sur la lune! la pesanteur en plus, comme me le fait justement remarquer mon fidèle compagnon de route.

 

Nous prenons notre temps, et profitons d'une éclaircie pour nous arrêter un moment au bord d'une petite rivière et nous rafraîchir un peu.

 

Nous arrivons au refuge du piton entre 12 et 13 heures, juste à temps pour profiter du carry du jour! carry de boeuf!

 

Après avoir digéré le carry et le petit punch...nous profitons de l'après midi pour faire le parcours découverte qui est sencé durer 1h30. Nous apprendrons plus tard que les temps de parcours annoncés sont parfois fantaisistes, en l'ocurence, celui-çi dure plutôt 45 minutes au maximum. Mais c'est un petit tour intéressant, qui sur quelques centaines de mètres, vous fais totalement changer de paysage: de la lune au maquis en passant par une petite forêt verdoyante! Etonnant!.

 

Nous montons la tente à coté du refuge et ce soir là je fais un repas...mais alors un repas! je ne réussis même pas à finir mes pates tellement c'est dégeulasse! immonde! Elles se sont ramollies dans l'eau pas assez salés, et le sachet d'épices que j'y ai ajouté leur donne un goût épouvantable. C'est la première fois de ma vie que je n'arrive pas à finir le plat tellement il est immonde. Ito est mort de rire, mais il faut croire qu'il ne veut pas mourir de faim ou qu'il est vraiment capable d'avaler n'importer quoi, ou qu'il a une force de caractère hors du commun, en bref, quel homme!

29 mars 2007

Rando REUNION 2007 2 éme jour

Au petit matin le ciel est bien dégagé, je vais chercher de l'eau chez l'habitant un peu plus bas pendant qu'Ito fini de faire les sacs et plier la tente. Et nous voila parti sur la route forestière qui débouche sur un  sentier abrupte à flan de montagne quelques centaines de métres plus loin.

 

S7000036

 

Nous commençons une longue ascension, dans la forêt tropicale, sur ce sentier totalement détrempé par les pluies cycloniques. Souvant les marches en bois installées là pour faciliter la marche ont été emportées par les eaux, et nous ne tardons pas à être couverts de boue. Surtout moi qui n'arrête pas de glisser. Quand à Ito il affronte cette première étape avec une facilité déconcertante. On dirait un petit chamois tant il est agile et rapide à monter sans jamais se plaindre. Pas une remarque alors qu'il porte un sac à dos d'au moins 25 kilos!!!
4 heures plus tard....et ben ouai c'est long!...nous finissons par arriver au Piton de l'eau (clique c'est beau!) On ne se sent pas encore "peu de chose" mais presque. il s'agit d'un petit volcan dont le cratère est en permanence rempli par les eaux de pluies. Nous décidons de continuer après ce tiers de parcours qui nous a pris plus de la moitié de la journée! Il nous semble déjà bien compromis de réussir à atteindre le refuge aujourd'hui. Nous pouvons nous arrêter n'importe ou, mais à condition d'avoir de l'eau. Et de l'eau nous n'en avons déjà presque plus. C'est alors qu'Ito rencontre sur la route forestiere qui doit nous mener à notre 2 ème étape, des chasseurs de TANGUES. Nous en avions croisés quelques-uns sur le sentier plus tôt le matin. Ils nous expliquent que le tangue c'est très bon, comment on l'attrape avec les chiens et tout et tout. Et surtout ils nous filent toute l'eau qu'il leur reste!

 

Nous longeons une crête jusqu'à l'oratoire Ste Thérèse....que nous n'atteignons pas ce jour là. La nuit qui  tombe très rapidement (le truc qui brille dans le ciel c'est l'étoile du berger) vers 19h nous contraint à monter un bivouac sur la crête. Nous montons le camp en moins de 15 minutes. Vers 20 heures, la nuit très noire nous permet de profiter du spectacle d'une voie lactée incroyable. Nous ne faisons pas long feu, et quelques dizaines de minutes plus tard nous sommes déja dans les bras de morphée, bercés toute la nuit par des rafales de vent et les pluies tropicales. Décidément, elle est étanche cette tente!

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